Étiquette : sciences physiques

Enseignement du concept de champ en physique : approche didactique et historique

Zakaria SAADI

Notre étude propose un questionnement sur les raisons-d’être de l’introduction du concept de champ en physique et les leviers didactiques mobilisables en histoire des sciences dans le cadre d’une reconstruction didactique (de Hosson, 2011, Mäntylä et al., 2011). Nous avons produit dans un premier temps une analyse épistémologique et didactique qui inclut une enquête auprès d’étudiants à l’entrée à l’université. L’élaboration d’un questionnaire, son analyse et les liens établis avec les précédentes recherches alimentent un travail d’identification en histoire des sciences de ressources qui pourraient être réinvesties en situation d’enseignement-apprentissage. Nous discuterons principalement ici des possibilités offertes par le traitement des données de notre analyse préliminaire et dans quelle mesure il permet un guidage dans la sélection de matériaux historiques à réinvestir en situation d’enseignement-apprentissage. Nous proposons enfin à partir de ces éléments une caractérisation de la posture épistémologique de notre recherche.

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Les conceptions des élèves sur la mesure du temps : outils méthodologiques, un exemple d’analyse qualitative

Kyrani-Eleni XIROUCHAKI

La question énigmatique du temps, de nature essentiellement physique, psychologique et sociale, a occupé l’individu à partir du moment où il a pris conscience de son existence et de l’environnement qui l’entoure. Les conceptions des élèves constituent le point de départ pour améliorer leur compréhension du monde (Siry & Kremer, 2011 ; Boilevin, 2013). Ces conceptions jouent un rôle décisif dans l’apprentissage (Driver & Easley, 1978 ; Bachtold, 2012) et sont souvent incompatibles avec le modèle scientifique. Leur analyse est un outil d’aménagement d’une zone proximale de développement au sein de laquelle un premier système conceptuel peut être construit par les élèves. La présente communication, expose, nos premiers obtenus concernant les conceptions d’élèves de 5 à 7 ans sur la relation inverse entre le temps et la vitesse. En prenant en compte la perspective épistémologique de primitives phénoménologiques (diSessa, 2017), le recueil de ces conceptions, s’appuie sur une approche expérimentale avec la mise en place d’une situation problème (Boilevin, 2005).

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Quels liens entre cadres mobilisés, constitution du corpus et analyse des données? Cas d’ une séquence de physique chimie intégrant l’anglais langue cible

Noëmie TRAN TAT

Une séquence d’enseignement apprentissage est construite avec un enseignant de physique chimie en France au niveau de la classe de terminale scientifique. L’objectif est d’ amener les élèves à développer leur compréhension du réchauffement climatique en considérant les contenus scientifiques au programme. Nous cherchons en particulier à savoir si l’intégration de documents authentiques en anglais avec mise en place de tâches de repérage et de reformulation de mots ou expressions clés du domaine scientifique permet l’apprentissage conceptuel des élèves en physique. Cette communication vise d’abord à mettre en évidence les liens entre la constitution du corpus et les cadres théoriques et méthodologiques mobilisés. Les choix effectués pour traiter et analyser les données sont ensuite présentés. Enfin, la validité sociale et la validité interne des premiers résultats obtenus sont questionnées.

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Conditions d’avancée dans une résolution de problème

Coralie DERRADJ

Dans cette communication, nous présentons une première analyse d’une séance de résolution de problème en physique sur le thème du principe d’inertie en classe de seconde pour un groupe de quatre élèves. Nous avons analysé un même corpus de données dans différents cadres théoriques. La TACD nous a permis de mettre en exergue les stratégies suivies par les élèves dans leur résolution. L’argumentation met en évidence les consensus sur lesquels s’appuient les élèves et enfin l’analyse des éléments évoqués dans les différents registres empirique et des modèles met en évidence des obstacles aux problématisations possibles comme le format des documents ou les connaissances mal maîtrisées. L’articulation de ces différents cadres peut nous permettre d’accéder aux activités mises en œuvre par les élèves dans une résolution de problème.

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